Le Département au soutien des plus fragiles
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la campagne de vaccination a débuté dans notre département avec la mise en place des premiers centres répartis sur le territoire grâce à la mobilisation des élus locaux.
Nous regrettons bien évidemment le retard pris dans le déploiement de la vaccination ainsi que le manque d’association et de soutien logistique auprès des différentes collectivités territoriales, déterminants selon nous pour mener à bien cette stratégie.
Depuis fin janvier, le Département du Val-d’Oise propose des navettes gratuites avec le service de transport collectif PAM 95 pour les personnes à mobilité réduite de plus de 75 ans, depuis leur domicile jusqu’au centre de vaccination le plus proche.
Un jeune Département aux côtés des jeunes
Dans sa vidéo de vœux pour 2021, notre Présidente, Marie-Christine Cavecchi adressait un message particulier de soutien à notre jeunesse porteuse d’avenir. Notre département figure parmi les plus jeunes de France et compte plus de 40 % de personnes de moins de 30 ans dans sa population, un taux supérieur à la moyenne nationale. Nous le savons, la crise exacerbe les difficultés avec une dégradation des conditions d’apprentissage et une insertion professionnelle rendue plus complexe.
C’est pourquoi, le Département se mobilise pour que la jeunesse ne soit pas la génération sacrifiée de la crise sanitaire avec la mise en œuvre de mesures renforçant les dispositifs déjà existants comme « Entrée dans la vie active » (EVA) initié par notre Majorité en 2011 et qui a permis d’accompagner plus de 4 070 jeunes Valdoisiens avec une aide jusqu’à 1 500 € pour financer une formation, le permis de conduire, un logement ou créer une activité.
Concrètement, ce plan de 1,4 million d’euros propose la création de nouvelles places en chantiers d’insertion pour des jeunes peu ou pas qualifiés, l’attribution de 80 000 euros de bourses avec CY Cergy Paris Université pour soutenir des étudiants en difficulté pour l’achat de matériel informatique ou l’alimentation et le doublement du fonds d’aide aux jeunes. Grâce à la bourse à fort impact social et environnemental pilotée avec Initiactive 95, nous accompagnerons également 10 projets de création d’entreprise portés par des jeunes de moins de 30 ans ayant un impact positif sur le territoire d’ici fin 2021.
L’égalité des chances et l’insertion sociale et professionnelle sont au cœur des politiques départementales qui accompagnent déjà près de 2 000 jeunes chaque année.
Soutenir la rénovation énergétique des logements
Entre 7 et 8 % des ménages valdoisiens sont en situation de « vulnérabilité énergétique », soit environ 30 000 ménages. Ils consacrent au moins 8,8 % de leurs revenus au chauffage de leur logement sachant qu’un tiers des émissions de gaz à effet de serre provient de l’habitat.
Afin de conseiller et d’accompagner techniquement et financièrement les propriétaires dans leurs travaux de rénovation énergétique, nous avons lancé depuis le début l’année un service d’aide, Val-d’Oise Rénov’, totalement gratuit, objectif et accessible à tous. Grâce à ce nouveau service cofinancé avec la Région Ile-de-France et les intercommunalités valdoisiennes, nous espérons tripler le nombre de foyers rénovés chaque année.
En effet, travailler à la rénovation énergétique du bâti, c’est à la fois œuvrer en faveur du développement durable, du pouvoir d’achat des Valdoisiens et à la qualité de vie des familles.
Notre bailleur départemental, Val-d’Oise Habitat, a engagé depuis plusieurs années des travaux de réhabilitation de son patrimoine qui représente 15 % des logements sociaux de notre territoire. Nous sommes attachés à valoriser l’offre en logement social malgré des contraintes réglementaires qui ne tiennent pas toujours compte des réalités territoriales.
Soucieux de favoriser la mixité sociale dans les programmes immobiliers, vingt-six maires de notre département ont alerté le gouvernement sur l’impossibilité de respecter l’obligation de 25% de logements sociaux d’ici 2025. Cette disposition de la loi Duflot s’applique à toutes les communes de plus de 1 500 habitants en Île-de-France de manière uniforme au risque de bétonner et de dégrader le cadre de vie des habitants.
A l’instar du Département, ces élus responsables défendent une approche plus équilibrée du développement de l’habitat social. Ils proposent le retour à un plafond de 20% de logements sociaux, une part de 30 % de logements sociaux par programme immobilier et la prise en compte d’un taux intercommunal davantage adaptés à la réalité locale et à l’offre de services et d’équipements publics.
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